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Channel: Commentaires sur : Euro: et le canard grec était toujours vivant!
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Par : Charles

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Rappelons le fait fondateur : le problème grec, est… politique.

Euro = politique, politique = Euro.

Dès lors, rappelons que Schaüble est certes un technicien faucon, mais… subordonné à Merckel.

Ce qui m’inquiète ce sont les négos directes entre Grèce, Merckel et Hollande. Ces deux derniers n’étant absolument pas des faucons.

Autre rappel : Draghi aussi est un technicien, et aussi subordonné à… Merckel (qui l’a nommé, ne l’oublions jamais, avec son complice Sarkozy).

Relisons donc les différentes hypothèses à cette lumière :
-GREXIT
Impossible. Trop dangereux pour l’Euro politique. Remise en cause du mythe, du fait religieux « l’Euro pour 1000 ans », son intangibilité.

-WRITEOFF
Effacer la dette de la Grèce. Seule solution technique pour que la Grèce puisse redémarrer. Impossible, car cela donnerait du fuel aux feux espagnols, italiens, français. Risques électoraux trop importants. Tout le monde demanderait la même chose, le système financier européen n’y survivrait pas.

-EXTEND AND PRETEND
C’est bien entendu la bonne hypothèse. Celle préférée par les politiciens, systématiquement. Gagner du temps en brouillant les pistes. Ce qu’on a fait -avec succès- depuis 2008.

Ici, l’horizon des possibles est large. Magouilles, donner des lignes de crédit supplémentaires, officiellement ou pas, passer les dettes grecques en dettes « perpétuelles ». Mais aussi : pause, du style, la Grèce constate un blocage, annonce de nouvelles élections… « plus tard » ce qui rajouterait plusieurs mois, etc.

Toute une palette est à la disposition de Merckel et de ses complices européens (et des complices grecs, car comme vous le dites, les Grecs sont mouillés aussi, y compris la pseudo extrême gauche).

J’ajoute pour la bonne bouche, une quatrième hypothèse : CHYPRISATION.
Il faut tout de même rappeler le fait extraordinaire à Chypre. L’ile, membre de l’Euro, a bel et bien… fait défaut ! Pardon, les techniciens nous diront « défaut sélectif ». La belle affaire !

Mais l’affaire a été vite fait étouffée.

En clair : la Grèce pourrait suivre le même chemin. Contrôles des capitaux, comptes bancaires gelés… pendant plusieurs années… Mais la Grèce RESTERAIT dans l’Euro. Et les dettes aussi.

Les apparences seraient sauves. Les dettes seraient « sauves » (ah ah ah). Les politiciens sauveraient la face. Et Draghi ferait le sale boulot, à l’arrière-plan. C’est sa spécialité, ça tombe bien.

Oui, décidément, une solution idéale pour Merckel, Hollande etc.


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